nouveau blog à la sortie de l'hiver
Suivez les aventures de la Graniho
avec la nouvelle webmaster Jen
sur le Blog
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Marielle
envisage de partir dans sa famille pour les fêtes. En l’absence de son apprenti,
elle propose de mettre son mobil home à disposition de celles et ceux qui
voudraient faire du « chèvre-sitting ». ce sera entre le 17 et le
29/12. Temps à partager avec toutes les bonnes volontés des différentes AMAP qu’elle
fournit.
En cette
saison, le seul travail demandé en échange est : sortir les chèvres le
matin et les rentrer le soir.
Pour voir avec elle tel : 06 61 20 16 47.
La nouvelle saison d'hiver va bientôt commencer
Sébastien sera notre fournisseur pour le panier légumes au complet. Michel s'arrête mais continuera à rester proche de la Graniho.
Le panier fruits sera peut être à une périodicité plus étalée … 15 jours ou chaque mois.
Le Tavernel (le vin… pour ceux qui le ne savent pas !) ne reviendra pas
Pas trop de changement pour les autres paniers.
Claude Chantre devrait, nous l’espérons tous, nous fournir en Kiwis.
Consulter se site pour savoir que mangent les lombrics et ce que l'on peut en faire...
Vin bio ou biodynamique ?
Dans leur verre, ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Mais l’un est estampillé vert et l’autre… mégavert. Alors, lequel déboucher ? Une dégustation s’impose.
Production
AB : Toute matière chimique de synthèse est exclue et le recours à la mécanisation réduit. Objectif : obtenir un vin de qualité tout en respectant les équilibres naturels et la biodiversité.
BIODYNAMIE : Les biodynamistes sont des puristes du bio : ils visent le minimum d’apport extérieur au jus de raisin. La réglementation de l’agriculture biologique constitue leur base mais, plus royalistes que le roi, ils souhaitent aller plus loin. Ils appliquent donc sur la vigne des préparations végétales et planifient leur travail suivant les calendriers solaire et lunaire.
Labels
AB : Seuls les labels AB français et européen certifient que les raisins sont bio. La vinification n’entre pas dans le processus.
BIODYNAMIE : Deux labels privés estampillent les vins issus de raisins de l’agriculture biodynamique : Biodyvin et Demeter. Pour être certifiées de la sorte, les vignes doivent déjà être classées en AB et l’ensemble du domaine cultivé en biodynamie.
Bilan carbone
AB : Le rendement de la vigne bio est 25 % à 40 % inférieur à celui d’une « classique ». Son rendement énergétique se révèle donc plutôt médiocre. Mais avec une production moins mécanisée et des traitements biologiques, l’empreinte écologique du vin bio s’avère deux fois moins importante que celle du vin conventionnel, selon une étude italienne.
BIODYNAMIE : Pour Olivier Humbrecht, président du label Biodyvin, ce système utilise deux à quatre fois moins d’intrants que l’agriculteur biologique. Or, comme ceux-ci sont souvent importés de l’étranger, un recours moindre signifie moins de kilomètres parcourus et donc moins d’émissions de CO2.
Impact sur la santé et l’environnement
AB : Pas de pesticides ni d’engrais chimiques, c’est déjà ça de gagné. Le soufre et le sulfate de cuivre utilisés pour traiter les vignes ne sont pas inoffensifs. Selon l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), leur accumulation dans le sol à long terme produit des effets négatifs sur l’environnement. Il y a aussi les sulfites ajoutés au vin pour le stabiliser. Sur ce point, une centaine de vinificateurs respectent la charte de la Fédération des viticulteurs biologiques, la Fnivab, et réduisent de moitié les doses admises par le règlement européen.
BIODYNAMIE : Le vin de raisins biodynamiques s’avère le préféré des allergiques et des fracassés du lendemain. Pourquoi ? Car la gueule de bois, c’est la faute aux sulfites. Or, ces viticulteurs utilisent peu ou pas du tout de soufre dans les champs et au cours de la vinification. Enfin, ils ne s’interdisent pas d’utiliser du cuivre, mais lui préfèrent souvent des tisanes maison pour prévenir les maladies.
Prix et distribution
AB : On en trouve partout, de 3,50 à plus de 35 euros la bouteille. La moyenne se situe à 10,50 euros chez le caviste et en magasin bio, et autour de 5,50 euros en grande surface.
BIODYNAMIE : Avec moins de 200 exploitations biodynamiques en France et un faible rendement, ce vin se déniche plus difficilement. Il se cache dans quelques magasins bio et les cavistes expérimentés pour 10 euros en moyenne. —
Bilan de la dégustation
AB : du soufre et du cuivre d’accord, mais ni pesticides ni engrais chimiques à l’horizon. Attention, il n’évite pas le mal de crâne.
BIODYNAMIE : Pour les puristes du bio, c’est le top. Mais il faut être motivé pour le dénicher.
cette article provient du magazine Web TERRA ECO : http://www.terra-economica.info/Vin-bio-ou-biodynamique,5244.html?bravo=oui
Ce magazine propose un accés gratuit pour prendre connaissance du contenu
Vie du réseau des AMAP
Des formations de producteurs et maraîchers en AMAP
Alliance Provence et l’ARDEAR PACA ont construit un programme de formations, dans toute la région, à destination des maraîchers et producteurs qui travaillent en AMAP et circuits courts. formations sur la planification des cultures, le calcul du prix de panier et la communication avec les consommateurs sont d’ores et déjà prévues dans le Var et les Bouches du Rhône pour les prochains mois. D’autres sont en cours de préparation dans les autres départements. Vous trouverez le programme complet des formations en cliquant ICI
Pas de villes sans paysans ! les AMAP se mobilisent pour le maintien de terres agricoles !
La Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole et la Ville de Marseille révisent actuellement leurs documents d’urbanisme, SCOT et PLU. L’antenne locale marseillaise d’Alliance Provence a lancé une pétition, pour sensibiliser les citoyens au maintien de terres agricoles.
Les constats sont lourds : depuis 1980, plus de 2 700 hectares de Surface Agricole Utile ont disparu au profit de l’étalement urbain (il n'en restait plus que 1 300 ha en l'an 2000), et le territoire de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) ne compte plus que 150 agriculteurs (alors qu’ils étaient plus de 1300 en 1980). La reconquête de ces 2 700 ha permettrait de nourrir chaque semaine en légumes locaux et de saison l'équivalent de 70 000 Marseillais et de créer 1000 emplois salariés !
Nous vous invitons à télécharger et diffuser la pétition autour de vous, en allant sur http://allianceprovence.org/spip.php?article445
Actualités paysannes
Soutien à une famille d’agriculteurs menacée d’expropriation
La famille Bruna à Hyères dans le Var est menacée d’expropriation dans le cadre d’une Zone d’Activité Economique dont le but est l’agrandissement d’un Hyper Marché Leclerc. Il n’est peut être pas encore trop tard pour dénoncer ces choix politiques. Nous vous invitons donc à consulter leur site, y déposer un message de soutien et signer la pétition sur : http://www.agriculteur-exproprie.fr.cr
Gastronomare recherche des producteurs
Le Conservatoire International des Cuisines Méditerranéennes organise une grande rencontre autour des Cuisines et des produits des différentes régions de la Méditerranée : Gastronomare, sur le Vieux Port de Marseille les 18, 19 et 20 septembre 2009.
Cet évènement va mettre à l’honneur conférenciers, libraires, artistes mais surtout des restaurateurs et des producteurs de la région et de la Méditerranée afin de défendre la culture culinaire de cette partie du monde, avec la présence d’un marché des produits du terroir méditerranéen. A ce titre, les organisateurs sont à la recherche de producteurs souhaitant tenir un stand sur ce forum méditerranéen. Pour vous inscrire, contactez Charlotte Courazier - Festival Gastronomare au 04 95 04 96 38
Loi Grenelle II : le sénat veut interdire les variétés traditionnelles et les semences paysannes
La commission des affaires économiques du Sénat a proposé, le 11 juin dernier, deux nouveaux articles sur les semences particulièrement inacceptables. Ils reviendraient en effet à :
- renforcer encore les droits de propriété intellectuelle sur le vivant en ouvrant la porte au fichage génétique des variétés,
- renforcer l'interdiction de la vente et de l'échange de semences de variétés traditionnelles, locales et paysannes,
- interdire la vente aujourd'hui tout à fait légale des récoltes issues des variétés traditionnelles, locales et paysannes non inscrites au catalogue
- à entraver la valorisation des fruits et légumes par des dénominations d'origine ou d'autres signes de qualité et à interdire les ventes de mélanges variétaux.
Ces nouveaux articles seront débattus en séance publique à partir de mi-septembre. Nous vous encourageons à prendre contact dans les meilleurs délais avec vos élus (en priorité sénateurs) pour les alerter et leur demander de barrer la route à ces deux articles.
Les infos des AMAP
Les AMAP en reportages
Plusieurs AMAP ont eu les honneurs des journaux cet été… parmi celles-ci :
Louise Fessard, journaliste à Mediapart, est passée cet été dans les quartiers nord de Marseille pour un reportage sur les AMAP, avec un zoom sur l’AMAP de la Mure. Nous vous invitons à consulter l’article en suivant ce lien
L’AMAP Nice Balico a pour sa part accueilli le journal Nice Matin pour sensibiliser les niçois pour une consommation responsable et locale. Vous pouvez lire l’article en suivant ce lien
Newsletter d’Urgenci
La dernière lettre d’information du réseau international des Partenariats locaux et solidaires entre producteurs et consommateurs vient de sortir. Vous pouvez y lire une contribution de Katsuhige Murayama, Président du Comité international d’Urgenci, un article sur l’histoire des CSA en Allemagne, etc.. Elle est en consultation ICI
Agenda - Actu
Le DVD du film « L’assiette sale (des Omi aux Amap) » disponible !
Comme vous le savez peut-être (mais pas forcément...), le DVD du film "L'ASSIETTE SALE (des Omi aux Amap)" vient d'être édité. Depuis la sortie du film, des procès en cours pour que des saisonniers qui le demandaient obtiennent une autorisation de séjour en France ont été gagnés, grâce notamment à leur pugnacité et à celle des organisations et militants qui les soutiennent. Ce film aura modestement contribué à faire connaître ces luttes.
Pour vous le procurer, il vous suffit d'envoyer un chèque de 28 euros (25 pour l'achat du film et 3 pour les frais d'expédition, enveloppes et timbrage) à l'ordre de AMD DYPE, sans oublier de mentionner votre adresse postale pour l'envoi, et vous mettez le tout sous enveloppe adressée à Denys Piningre, 22 bis rue de la Réunion 75020 Paris.
REGAIN de l’Esterel lance la première Fête à l’Authentique
REGAIN de l’Esterel lance la première Fête à l’Authentique aux Adrets de l’Esterel le samedi 29 Août 2009 ! Au programme : projection du Film « L’Herbe » suivi d’un débat, Marché « bio et local », Poichichade de Regain, et Concert Ma Saïsara
Réservez vos places pour le film (Ciné 83 - 5 €) et le repas (Regain - assiette Poichichade à 5 €)
par téléphone ou par mél à l’Office du Tourisme : 04 94 40 93 57 - lesadrets.esterel.tourisme@wanadoo.fr
Vous avez un événement à faire passer, vous souhaitez communiquer sur les initiatives de votre AMAP, nous tenir informé de l’actualité agricole régionale… envoyez nous vos informations à allianceprovence@wanadoo.fr
Bonjour à tous, en plus du panier de légumes si vous avez le contrat poissons préparez vos glacières,
vendredi, vous aurez du poisson frais!
Affûtez les couteaux pour tailler les sushis et autres sashimi... ou pour la bouillabaisse, la bouride, ou tout simplement le grill.
A vendredi 29 aout 2009
N'oubliez pas aussi la dégustation de vin bio TAVERNEL
En cette période troublée pour l’aviation, crise économique et lois de la gravité frappent de plein fouet les compagnies aréiennes. Dans ce contexte tendu, la compagnie scandinave SAS tente un coup de poker écologique pour sortir de l’ornière financière.
La compagnie qui vient d’annoncer une perte nette de 101 millions d’euros pour le deuxième semestre 2009, ne se contentera pas de réduire le salaire de ses pilotes de 10% à 20%. Elle veut aussi économiser le carburant au travers d’une nouvelle procédure d’atterrissage écologique. Evidemment, la raison officielle de cette démarche n’est pas la volonté de réduire les coûts mais de réduire les émissions de CO2 pour préserver l’environnement. Pourtant, avec des avions qui pourraient économiser jusqu’à 100 kg de carburant grâce à cette manœuvre, on ne doute pas que SAS y trouve un intérêt économique.
Quoi qu’il en soit, la compagnie ne semble pas complètement traumatisée par le crash d’un avion de sa filiale Spanair (vendue depuis) à Madrid en août 2008. Sur le papier, la procédure d’atterrissage en question a de quoi effrayer le passager qui n’aurait pas en poche son doctorat de physique. Il s’agirait de mettre les moteurs au point mort pour que l’avion se laisse planer selon une trajectoire optimale établit par satellite. Ce n’est que lors de la phase finale de l’atterrissage que le pilote et ses moteurs reprendraient les choses en main.
La procédure devrait être testée prochainement par la compagnie scandinave. Ces essais, s’ils s’avéraient concluants, pourraient bien ouvrir la voie vers des procédures plus respectueuses de l’environnement mais aussi moins coûteuses. Faut-il y voir un nouvel exemple que l’écologie et le business peuvent faire bon ménage ?
"Le WWOOF, c'est l'occasion de rencontrer des gens et d'échanger. Le monde vient à toi." Pauline Desmazières, 30 ans, s'est installée dans une petite ferme du sud de la Vienne depuis mars 2009. Elle y cultive des légumes et a choisi de faire partie de l'association WWOOF (World Wide Opportunities on Organic Farms), dont le but est de mettre en relation agriculteurs bio et travailleurs volontaires. Français ou étrangers, citadins ou ruraux, s'ils souhaitent découvrir l'agriculture biologique, une nouvelle région, ou simplement la vie à la campagne, ils sont les bienvenus dans les fermes WWOOF.
Pauline accueille en ce moment trois "WWOOFeurs" : deux Français et une Canadienne d'origine indienne. Entre deux averses, chacun vaque à son projet, ramasse des légumes, bêche ou même enterre le vieux coq qui n'a pas résisté à l'intense campagne de conquêtes à laquelle il s'est livré la veille auprès des quelques poules. Tous les vendredis, il y a également les paniers de légumes à préparer : la petite ferme fait partie d'une AMAP (association pour le maintien de l'agriculture paysanne), qui l'aide à vendre une sélection de ses légumes bio à des clients du coin.
Le ciment du WWOOF, c'est le volontariat : le WWOOFeur n'est pas payé pour son travail (quelques heures par jour). Aux hôtes qui cherchent un employé, la charte du WWOOF suggère d'ailleurs de s'adresser à l'ANPE. L' hôte offre cependant logis et couvert, et chez Pauline, une bonne ambiance. "Pour nous, agriculteurs, le WWOOF permet de valoriser notre travail et de l'enseigner à des gens qui ne le connaissent pas. En même temps j'apprends aussi beaucoup des WWOOFeurs, ils ont chacun un domaine dans lequel ils sont spécialistes."
Les journées sont assez libres, et le rendement n'est souvent pas au rendez-vous. "Je m'en fiche, je ne fais pas ça pour atteindre des objectifs. Je ne regarde pas qui fait quoi. Mais quand j'ai besoin d'un coup de main le week-end, les WWOOFeurs doivent s'y mettre."
Pauline redoute que le succès du WWOOF ne dénature son esprit :"J'ai peur que ce ne soit trop décrit comme du tourisme à moindre coût." L'initiative, née en 1971 en Angleterre, comporte encore quelques questions laissées en suspens, notamment le statut du WWOOFeur à l'étranger : faut-il un visa de travail ou de tourisme ?
Le WWOOF n'est pour Pauline qu'une première étape : "Je voudrais installer dans ma ferme des ateliers de découverte pour les gens en difficulté. Ça va prendre du temps, mais on est jeunes après tout."
Hélène Franchineau
Lire l'article sur la vie.fr
L'alternative bio
Pour s’en sortir, Éric Roux, agriculteur dans le nord du Vaucluse, près de la vallée du Rhône, a lui décidé de se lancer dans l’agriculture biologique. L’an prochain, il va planter 2 hectares de pommiers bio. Un investissement qui pourrait être rentable rapidement, car il espère vendre dans cinq ans sa production à 0,80 € le kilo. Soit deux fois plus que le prix de vente de ses pommes pink lady ou gala. Mais pour de plus en plus de consommateurs, la santé est à ce prix. Les pommes conventionnelles reçoivent en moyenne 27 traitements différents. Actuellement, seuls 230 exploitants ont obtenu le label bio dans le Vaucluse. Comme, depuis quelques années, la demande est supérieure à l’offre, les cours ont tendance à grimper. « Ce mois-ci, j’ai vendu ma première tonne de raisin autour de 2,20 € le kilo à la coopérative Biocoop, alors qu’un collègue qui fait du conventionnel n’a pas obtenu plus de 1,80 € pour son produit
Le lait Mensonges et propagande 1/2
envoyé par nature-boy-79. -
Un antimoustique toxique pour le système nerveux
Vie du réseau des AMAP
Une nouvelle animatrice à Alliance Provence !
Nous vous avions annoncé il y a plusieurs semaines des
démarches en cours pour le recrutement d’une nouvelle salariée à Alliance
Provence. Nous avons donc trouvé la perle rare : Emmanuelle animera le
réseau des AMAP à partir du 1er septembre, et sera tout
particulièrement présente auprès des AMAP et producteurs des Bouches du Rhône
et du Vaucluse. Elle se présente (cf. http://allianceprovence.org/spip.php?article446)
:
« Je profite de cette dernière brève avant la rentrée
pour me présenter à vous. Je me prénomme Emmanuelle. Je suis âgée de 33 ans et
suis ch’ti d’origine. Géographe de formation, j’ai œuvré
à la Confédération Paysanne du Gers et de l’Hérault et l’ADEAR32.
Soucieuse de participer activement au développement d’alternatives
économiques solidaires et soutenables, je rejoindrai l’équipe salariée
d’Alliance Provence le 1er septembre. J’entends ainsi apporter une
réponse simultanée, par le biais des AMAP, aux préoccupations de paysans et de
citoyens acteurs de leur vie.
Alors partageons, au sein d’Alliance Provence,
nos énergies et compétences, nos valeurs et intérêts communs, pour servir un
monde plus respectueux de l’Homme et de son environnement. Pour que ce
qui était hier utopie, aux yeux du plus grand nombre, devienne
aujourd’hui réalité.
Mon terrain d’actions ne se limitera pas à mon bureau
situé au lycée agricole de Gardanne : nous nous rencontrerons au cours des
prochains mois sur toute la Provence.
Pour faciliter mon installation sur Gardanne ou ses
environs, je recherche un appartement ou une maisonnette (si possible avec un
petit jardin) à louer pour 600€ max/mois. Merci pour vos contributions.
Contact : 06-12-95-56-35 ou vandeemma@yahoo.fr
Rendez-vous le 1er septembre. »
Calendrier 2009-2010 : prenez dates !
En période de
vacances, on prépare l’agenda de la prochaine rentrée… et ce sont
de vrais grands rendez-vous qui sont en cours de préparation dans les
différents départements (grâce à la mobilisation de nombreuses personnes). Vous
pouvez d’ores et déjà retenir :
- Des formations de producteurs :
des formations sur la planification des cultures, le calcul du prix de panier
et la communication avec les consommateurs sont d’ores et déjà prévues
dans le Var et les Bouches du Rhône pour les prochains mois. D’autres
sont en cours de préparation dans les autres départements. Vous trouverez le programme
complet des formations en cliquant ICI
- Université d’Automne, le 8
novembre : cette Université d’Automne, ouverte à tous les adhérents
et producteurs sera l’objet d’une grande concertation sur le
système de garantie participatif des AMAP, étape incontournable avant la
généralisation du système auprès de l’ensemble des AMAP de la
région !
- Des formations sur le maintien de
terres agricoles : nous prévoyons l’organisation à l’automne,
sur plusieurs territoires (Pays Salonnais, Alpes-Maritimes, Dracénie, etc..) de
formations citoyennes pour permettre aux amapiens de mieux connaître et
comprendre les freins et leviers au maintien de terres agricoles, et nous
permettre d’être présents et efficaces dans les discussions avec les
collectivités territoriales pour préserver des terres agricoles ! Nous
vous informerons des dates dès la rentrée.
Bref,
de quoi poursuivre collectivement notre travail de sensibilisation, et
d’éducation populaire !
Pas de villes sans paysans ! les AMAP se mobilisent
pour le maintien de terres agricoles !
La Communauté Urbaine Marseille Provence
Métropole et la Ville de Marseille révisent actuellement leurs documents
d’urbanisme, SCOT et PLU. L’antenne locale marseillaise d’Alliance
Provence a lancé une pétition, pour sensibiliser les citoyens au maintien de
terres agricoles.
Les constats sont lourds : depuis 1980, plus de
2 700 hectares de Surface Agricole Utile ont disparu au profit de
l’étalement urbain (il n'en restait plus que 1 300 ha en l'an 2000), et
le territoire de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) ne
compte plus que 150 agriculteurs (alors qu’ils étaient plus de 1300 en 1980).
La reconquête de ces 2 700 ha permettrait de nourrir chaque semaine en légumes
locaux et de saison l'équivalent de 70 000 Marseillais et de créer 1000 emplois
salariés !
Nous
vous invitons à télécharger et diffuser la pétition autour de vous, en allant
sur http://allianceprovence.org/spip.php?article445
Du côté des producteurs
Un camp
européen de jeunes paysans à
Minerve (34)
„Reclaim the fields“, tel est le nom des
organisateurs de ce camp de jeunes et futurs paysans, prévu du 30 septembre au
4 octobre prochains à Minerve dans l’Hérault. Au programme : des
ateliers d’échanges sur les thèmes « s’installer en
agriculture », « travailler en agroécologie », « accéder au
foncier », etc.. Pour en savoir plus ou vous inscrire, contacter camp2009@reclaimthefields.org
Agenda - Actu
Sainte Marthe… la fin des
dernières terres agricoles à Marseille
« Après plus de 10 années de réflexion et
d’interpellation citoyenne sur le devenir des Hauts de Sainte Marthe,
l’histoire s’accélère dans le sens de la déstructuration de cette
zone paysagère et naturelle remarquable, « une des dernières belles campagnes
Marseillaises ». Un des enjeux majeurs est la préservation du domaine de la
Bastide Montgolfier et de la Tour des pins qui est protégée par divers articles
du POS de la ville de Marseille , et qui symbolise le terroir marseillais qui
l’entoure. »
Un collectif se mobilise et organise campagne de presse,
réunions d’informations, etc.. Il propose ainsi aux associations
marseillaises de rédiger dès maintenant des courriers à l'attention des élus et
aménageurs afin de demander des rendez-vous et ainsi maintenir la pression sur
les principaux décideurs. Plus d’infos en contactant
l’association Arènes arenes@wanadoo.fr
Copenhague-2009, l'ultimatum climatique
« ON NE NEGOCIE PAS AVEC LE CLIMAT, ON AGIT »
C’est autour de ce mot d’ordre que de nombreuses ONG viennent de
lancer une grande campagne, à l’approche de l’important rendez-vous
sur les négociations entre gouvernements sur le climat, prévu en fin
d’année à Copenhague. Nous vous invitons à consulter leur site et
soutenir la démarche en allant sur www.copenhague-2009.com
L’agriculture devrait être au cœur des
débats lors de cette rencontre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le
Changement Climatique (CCNUCC). « D'après les statistiques, pour la
période 1990 – 2005, les pratiques agricoles contribuaient à 17% des
émissions globales. De plus, la pression grandissante sur les terres agricoles
va devenir un des principaux moteurs des déforestations. Or les pratiques de
déforestation contribuent aussi fortement à la production de gaz à effet de
serre »
L’agriculture paysanne et familiale est une réponse importante à l’urgence climatique, tel est le message fort des paysans de la Via Campesina. Vous trouverez une contribution intéressante au débat sur le climat, de Joop de Koeijer, membre du comité de la Coordination Européenne Via Campesina sur http://www.eurovia.org/spip.php?article78
On pourrait
les croire ennemis jurés, mais ils ne sont pas loin de s'apprécier. L'un, François Veillerette, préside le Mouvement pour
le droit et le respect des générations futures (MDRGF), fer de lance de la
dénonciation des dangers des pesticides pour la santé et l'environnement.
L'autre, Jean-Charles Bocquet, dirige l'Union des
industries pour la protection des plantes (UIPP). Il défend l'utilité de ces
produits et les intérêts des entreprises "phytopharmaceutiques".
"M.
Bocquet est un lobbyiste redoutable, parce qu'il est très sympathique, s'amuse M. Veillerette. Il nous
arrive de discuter après nous être écharpés dans des débats. Nous avons des
attaches dans le même département." M. Bocquet, de son côté, ne cache
pas son "respect" pour la personne de M. Veillerette, et admet
que les écologistes "ont fait progresser" les industriels.
Cette
courtoisie n'empêche pas les deux adversaires de ferrailler sans pitié. Depuis
quelques années, ils se concurrencent auprès des administrations, des élus, des
médias et de l'opinion, pour faire valoir leur point de vue. Le MDRGF a été
créé en 1996. "Rien de sérieux ne se faisait sur l'impact des
pesticides en France, alors que les publications scientifiques se multipliaient
aux Etats-Unis", se souvient M. Veillerette.
Un petit
frère de cette association, le Réseau environnement santé (RES), est né en mars
2009. Tous les produits chimiques sont dans sa ligne de mire. RES prône un "nouvel
âge de la prévention", où l'on agirait avant que les dégâts sur la
santé ne se soient produits, contrairement à ce qui a été fait pour l'amiante. "Cent
mille substances ont été mises sur le marché sans évaluation",
rappelle le chercheur en évaluation des risques sanitaires André Cicolella, porte-parole du RES avec M.
Veillerette.
Pour faire
progresser leurs idées, les militants organisent des colloques, envoient des
courriers, sollicitent des rendez-vous après de l'administration, des cabinets
ministériels et des élus. "Les parlementaires de tous bords politiques
sont sollicités, pas seulement les Verts", souligne M. Veillerette.
LE POIDS DE
L'AMIANTE
En face, les
industriels font le même travail. M. Bocquet ne refuse jamais un débat, prêt
s'il le faut à affronter des huées. L'UIPP a en outre recours à un cabinet de
lobbying qui lui fournit une "cartographie des acteurs" à contacter. "Nous
devons avoir connaissance le plus tôt possible des projets de loi et de
réglementation", explique M. Bocquet.
Les
entreprises adhérentes de l'Union des industries chimiques (UIC, dont fait
partie l'UIPP) emploient 180 000 personnes en France. Ces chiffres sont mis en
avant. Mais aussi "les bénéfices des produits chimiques, qui sont
toujours considérés comme acquis", selon Jean Pelin, le directeur de l'UIC. "Nos produits
fournissent une alimentation en quantité et en qualité satisfaisante, à bas
prix. Même s'ils ne veulent pas de nos produits, les consommateurs en
bénéficient", renchérit M. Bocquet.
Qui domine
le combat ? Chacun des deux camps voit l'autre plus fort. Selon les
écologistes, les "gros moyens" des industriels leur permettent
"d'avoir accès aux hautes sphères" et de se payer des campagnes
de publicité. Les fabricants de produits chimiques se considèrent pourtant
"moins présents" que l'"armée de militants" qui
leur fait face.
Tous sentent
une évolution en faveur de défenseurs de l'environnement. "Il y a dix
ou quinze ans, notre secteur était écouté par les pouvoirs publics, aujourd'hui
le balancier est parti dans le sens inverse, observe M. Bocquet. Certains
parlementaires, même sensibles à nos arguments, ne veulent plus porter nos
propositions d'amendements sous la pression du grand public."
L'adoption
du règlement Reach sur l'évaluation des produits chimiques, ou la réduction de
moitié de l'utilisation des pesticides d'ici dix ans prévue par le Grenelle de
l'environnement témoignent d'un changement.
Pour M.
Cicolella, l'affaire de l'amiante explique en grande partie ce basculement.
"Mais les industriels gardent du pouvoir, affirme-t-il. Ils n'ont
pas pu arrêter le règlement Reach, mais ils ont réussi à l'amoindrir."
Gaëlle
Dupont
Article paru
dans l'édition du 29.07.09.
article lu sur ConsoBlog
Comme tout bon jardinier, nous aimons récolter ce que nous semons. Pour cela, nous luttons chaque été contre limaces, pucerons, cochenilles et autres insectes nuisibles. Mais, il faut savoir que les pesticides
en tout genre ne font pas de différence et tuent tous les insectes
existants. Certains animaux sont pourtant presque indispensables pour
un jardin sain...
Les animaux ont un rôle écologique
Oubliez votre pulvérisateur à pesticides et comptez plutôt sur
la brigade des animaux utiles au jardin, qui vous permettront de
maîtriser les insectes dérangeants.
Beaucoup d’animaux, petits et grands, se régalent de ce que nos jardins
leur offrent et l’environnement les en remercie. Petit tour d'horizon
de ces animaux...écolo :
Les mammifères
Symbole du mal et du malheur, la chauve-souris subit, à tort, une bien mauvaise réputation! C'est pourtant un insectivore vorace
qui représente pour le jardin une alliée de poids contre les moustiques
et les mouches. Elles dévorent des tonnes d’insectes chaque nuit. En
effet, une seule chauve-souris brune peut facilement capturer 600 moustiques à l'heure!
Par ailleurs, les jardiniers apprécient l'aide des hérissons dans le jardin puisqu'ils dévorent inlassablement les escargots, les araignées, les vers...et même les carcasses d'animaux et certains champignons! En clair, ils se régalent de presque tout ce qui passent sous leur nez pointu, et qui nous est nuisible.
Merles, étourneaux et moineaux se nourrissent de vers et d’insectes. Les moineaux piquent en plus les graines des mauvaises herbes. La mésange bleue, quant à elle, très commune dans nos jardins est un prédateur efficace contre les insectes l'été mais aussi l'hiver.
D'autre part, les rouges-gorges, fervents défenseurs de leur territoire, se nourrissent essentiellement d'insectes, de larves, de vers, de mille-pattes, araignées, cloportes, chenilles, fourmis mais aussi de limaces et d’escargots...rien que ça!
Les orvets (ou lézard sans
pattes) est un ami du jardinier puisqu'il dévore toutes sortes
d'invertébrés. Son menu préféré se compose d'escargots, de limaces, de
vers de terre et autres lombrics, de chenilles, cloportes et larves
diverses.
Agile et rapide, le lézard des murailles,
très commun en Europe, se nourrit essentiellement d'insectes comme des
mouches, des chenilles, mais aussi de grillons, de teignes, et autres
vers de terre.
Enfin, n'oublions pas la grenouille verte, véritable attraction autour du bassin, est essentiellement insectivore et capture les insectes en bondissant à plus de 30 centimètres. Elle raffole des vers de terre, des escargots et des limaces.
Les larves de coccinelles dévorent entre 200 et 600 pucerons pendant les quelques semaines de leur existence. Aussi à l'âge adulte, leur nourriture se compose principalement de pucerons et cochenilles.
Les perce-oreilles,
de leur côté, mangent de même une multitude d’insectes nuisibles. Les
araignées sont de remarquables chasseurs d’insectes et ne doivent pas
manquer dans le jardin. Quant au papillon, c'est un allié indispensable
puisque c’est un pollinisateur de toutes les espèces : arbustes, fruitiers, herbacées….
Tous ces animaux sont prêts à vous aider à lutter contre les ennemis de vos cultures, il faut seulement rendre votre jardin attractif pour la faune en plantant une diversité élevée en plantes.
Une fine couche de mulch leur offre également un microclimat favorable. Mais pour pouvoir préserver cette faune dans le jardin, il faut éviter de faire usage de pesticides.
Article rédigé par Elwina, juillet 2009