Malaise dans la filière fruits
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L'alternative bio
Pour s’en sortir, Éric Roux, agriculteur dans le nord du Vaucluse, près de la vallée du Rhône, a lui décidé de se lancer dans l’agriculture biologique. L’an prochain, il va planter 2 hectares de pommiers bio. Un investissement qui pourrait être rentable rapidement, car il espère vendre dans cinq ans sa production à 0,80 € le kilo. Soit deux fois plus que le prix de vente de ses pommes pink lady ou gala. Mais pour de plus en plus de consommateurs, la santé est à ce prix. Les pommes conventionnelles reçoivent en moyenne 27 traitements différents. Actuellement, seuls 230 exploitants ont obtenu le label bio dans le Vaucluse. Comme, depuis quelques années, la demande est supérieure à l’offre, les cours ont tendance à grimper. « Ce mois-ci, j’ai vendu ma première tonne de raisin autour de 2,20 € le kilo à la coopérative Biocoop, alors qu’un collègue qui fait du conventionnel n’a pas obtenu plus de 1,80 € pour son produit