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AMAP La Graniho
19 juillet 2008

Mestrallet Borloo Lauvergeon trois noms qui nous mettent en danger

Le PDG du groupe d'énergie GDF Suez Gérard Mestrallet a jugé samedi que le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, et la présidente du directoire du groupe Areva, Anne Lauvergeon, avaient pris «les mesures qu'il faut», après les fuites radioactives survenues à l'usine Socatri du Tricastin (Vaucluse) et à Romans-sur-Isère (Drôme).tricastin
Mestrallet Borloo Lauvergeon : trois noms qui nous mettent en danger !
Pourquoi ?
Un capitaine d'industrie qui protège  les intérêts de ses actionnaires en plein fusion avec GDF
Un ministre qui communique comme au temps de De Gaulle , on censure pour ne pas affoler les petits Francais.
Une présidente  d'AREVA (qui exclue toute démission)  qui  camoufle  une  hiérarchie d'incompétences.

Quelle est la responsabilité de ces trois parangons de vertus

La sûreté nucléaire est une exigence pour nous tous et la crédibilité des institutions qui la gouverne passe par la crédibilité des hommes et des femmes qui devraient assumer leurs responsabilités ...
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Commentaires
M
2) Aérosols<br /> <br /> Selon l'exploitant, l'incident survenu au Tricastin concerne des effluents liquides et n'a pas entraîné a priori de rejets atmosphériques.<br /> <br /> Par précaution, le filtre à aérosols de la balise atmosphérique d'Avignon correspondant à la période du 7 juillet 20h au 9 juillet 7h a cependant été analysé par spectrométrie gamma au laboratoire CRIIRAD.<br /> <br /> Aucun radionucléide artificiel ou naturel émetteur gamma n'a présenté une activité supérieure aux limites de détection à l'exception du béryllium 7 naturel.<br /> <br /> Auteur : Julien SYREN (CRIIRAD) - 23 juillet 2008<br /> <br /> Notes<br /> <br /> [1] Attention, il ne s’agit pas de mesures en continu, mais de mesures ponctuelles qui ont réalisées tardivement par rapport à l'incident : la première mesure communiquée a été effectuée le 8 juillet à 6h30, soit après la fin du rejet principal.<br /> <br /> [2] Par ailleurs, les concentrations en uranium mesurées à notre demande par le Laboratoire Départemental d’Analyses de la Drôme sur les prélèvements réalisés le 9 juillet dans l’après-midi par le laboratoire CRIIRAD dans l’environnement proche du site SOCATRI sont du même ordre de grandeur que les relevés SOCATRI.
S
Bon et alors admettons que je sois passé tout près de la centrale en prenant l'autoroute A7 dimanche dernier (aller) puis hier matin (retour). (Juste une supposition)<br /> J'ai pris combien de becquerels ?
M
Selon les derniers chiffres publiés par la SOCATRI et repris par l’Etat, 224 kg d’uranium auraient été rejetés dans l’environnement : 1/3, soit 74 kg se seraient déversés dans la Gaffière (et de là vers le lac Trop Long et le Lauzon) et 2/3, 150 kg se sont répandus sur le sol. La SOCATRI a affirmé que la contamination n’avait pas atteint la nappe alluviale… mais sans publier aucun résultat qui permette de le garantir. La CRIIRAD renouvelle sa demande sur la publication des résultats des analyses de carottages de sol qui devraient permettre de savoir jusqu’à quelle profondeur est parvenue la contamination. La CRIIRAD demande la publication de tous les résultats : extension spatiale, activités massiques, volumes de terres contaminés, etc. <br /> <br /> <br /> <br /> La CRIIRAD demande également la publication des niveaux de contamination de l’ensemble des piézomètres installés sur le site nucléaire (l’ensemble du site et pas seulement l’emplacement SOCATRI) ainsi qu’à ses abords. Pour évaluer la situation, il est indispensable de connaître la situation avant le rejet accidentel (chiffres les plus récents mais avant la pollution) et les résultats des analyses effectuées depuis lors. <br /> <br /> <br /> <br /> L’analyse des résultats des mesures effectuées sur le sol et dans la nappe permettra de vérifier si la contamination a ou n’a pas atteint la nappe (avec la réserve qu’il s’agira des chiffres des exploitants). Rappelons en effet que, sur le site nucléaire du Tricastin, la nappe alluviale est très superficielle : à environ 2 à 4 mètres du niveau du sol.<br /> <br /> <br /> <br /> Les retards dans la publication des résultats ne sont pas de bon augure. L’expérience de la CRIIRAD montre que lorsque les analyses démontrent l’absence d’impact elles sont communiquées immédiatement et spontanément ; lorsqu’il y a des réticences et des délais c’est en général que les responsables veulent dissimuler des problèmes et attendent que les valeurs diminuent pour donner des résultats plus rassurants.
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