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AMAP La Graniho
20 février 2009

À Rions, la tempête a des conséquences sur le fonctionnement de l'amap Les Jardins de la citadelle dans le Sud Ouest

Panne de légumes pour les Amap tempete

Les Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne, (Amap) sont des partenariats de proximité entre un groupe de consommateurs et une ou plusieurs exploitations, souvent situées en zone périurbaine. Elles fonctionnent à partir de la vente directe, par souscription, de leurs produits. Ces Amap sont adaptées à tout type de production, particulièrement à celle des fruits et légumes. Le tout fonctionne dans une logique d'agriculture durable, socialement équitable et écologiquement saine.

Baisse de la production

Aujourd'hui, l'Amap subit les conséquences de la tempête. Deux de ses producteurs ont été durement touchés. Cédric Labarrière, à Landiras, qui fournit le fromage de chèvres et les yaourts a perdu 450 mètres carrés de la toiture de l'abri des bêtes. Des dégâts auxquels il faut ajouter ceux provoqués par l'eau : « Aujourd'hui, je regroupe 60 chèvres dans un espace pouvant en contenir 30, avec tous les risques que cela comporte. » Risques liés à la promiscuité, au stress, « d'autant plus qu'une bonne moitié des bêtes doit mettre bas au printemps. »

À la perte de production s'ajoutent aussi, pour Cédric Labarrière, « les chamailleries des assurances, franchise, avance de fonds pour réparation, etc. Et la visite de l'expert qui n'interviendra que fin février ». Malgré des conditions difficiles, il continue à fournir fromages et yaourts aux consommateurs qui ont adhéré à l'Amap.

Le cas est beaucoup plus grave pour le maraîcher, installé à Gans, qui, lui, a subi la perte totale de son exploitation, privant ainsi les adhérents de l'Amap de légumes.

Geste financier

Aujourd'hui, Vincent Joineau, président des Jardins de la citadelle, assure la trentaine d'adhérents qui ont souscrit pour un panier de légumes par semaine (1) « que les chèques seront rendus », mais il souhaite aussi les réunir pour étudier « si ensemble nous pouvions faire un geste financier en direction de cet exploitant ». Pour les Jardins de la citadelle, l'urgent est de trouver un maraîcher capable de prendre le relais, et de poursuivre « à fond le projet d'installation d'une exploitation maraîchère sur le territoire de la Communauté de communes du Vallon de l'Artolie », conclut le président.

(1) Le principe de l'Amap veut que le consommateur règle « son panier » d'avance, 50 euros mensuels environ, et ce sur un nombre de mois déterminé.

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